Depuis mon jeune âge, j’ai été comme on pouvait le dire, le vilain petit canard de la famille. Mes parents aimaient plus mes grands frères que moi. On me frappait pour un oui ou pour un non. De 11 ans à 14 ans j’ai vécu des maltraitances physiques et psychologiques de la part de mon père. Il me frappait comme si j’étais un sac de boxe. Et me disait ces paroles : Tu es une personne destinée à l’échec, tu es laides, tu ne réussiras pas . J’ai vécu une enfance difficile ; tous les jours j’ai été maltraité. A cause de tout ce que je subissais j’étais devenue très orgueilleuse et timide. Toujours dans mon coin car j’avais peur que les autres me traitent comme mon père le faisait. J’étais rancunière, je n’avais pas de l’amour en moi ; je ne savais pas ce que c’était d’aimer et être aimer. Vraiment le Seigneur m’a sorti de loin !! Tout ce que je ressentais comme émotion je le gardais dans mon cœur et à chaque fois qu’une personne me blessait, je ne disais rien, mais j’avais de la haine pour cette personne, une haine si profonde. Malgré cela, je ne voulais pas rendre le mal pour la mal, je préférais me faire du mal à moi-même plutôt qu’à l’autre. A chaque fois que je rentrais dans ma chambre j’avais des pensées de suicides. A mes 15 ans, mon père m’enleva de mon lycée pour me mettre dans un autre ; dans mon ancien lycée j’étais une délinquante ; je répondais mal aux professeurs, je manquais les cours pour aller boire de l’alcool, même si je trouvais l’alcool amer mais je la buvais tout de même. Donc il m’enlève de là pour me mettre dans un lycée que je n’aimais pas du tout à cause de sa mauvaise réputation. Je murmurais contre lui et j’avais de la rancune contre lui, non seulement pour ça, mais aussi pour tout ce qu’il me faisait. Donc, j’ai débuté les cours dans ce nouveau lycée. Et un jour certains élèves sont rentrés dans la salle de classe pour nous prêcher l’évangile. Faut savoir que moi j’avais déjà entendu parler de Jésus par le biais de deux de mes frères qui étaient de véritable enfants de Dieu, mais à chaque fois je faisais semblant d’écouter, alors qu’au fond cela m’était égale.Donc ils étaient là entrain de prêcher, certains élèves de la classe leur lançaient des bouts de papier, d’autres les insultaient et d’autres chantaient des musiques mondaines pour juste leurs désorienté de ce qu’ils faisaient. Mais eux ça ne leurs touchaient pas, ils continuaient à parler sans soucis. A un moment y a un qui disait : Jésus vous aime . Il parlait de l’amour de Dieu avec une telle puissance et là je pouvais réaliser à quel point le Seigneur m’aimait. Et j’écoutais la parole tout le premier trimestre. Au début du second trimestre, j’étais rentrée chez moi, je me suis enfermée dans ma chambre et je me suis mise à genoux et j’ai dit : Seigneur, si tu es vraiment le Dieu de celui que j’ai vu prêcher au lycée, Seigneur touche moi aussi, Seigneur je veux apprendre à pardonner, Seigneur je veux ouvrir mon cœur à ceux qui m’ont fait du mal, pardonner et avancer avec toi. Délivre-moi, je veux te suivre . J’ai simplement dit ces paroles et je me suis endormie. Et là, le Seigneur me fait faire un songe et je n’avais jamais fait cela, je ne savais même pas que ça s’appelait comme ça. Dans ce songe j’étais au milieu d’une grande étendu d’eau et je coulais sans savoir comment remonter. Je me débattais et je sentais que je mourais, en coulant je me suis rappelée cette parole que j’avais entendu : Si on mourrait sans connaitre le Seigneur c’est l’enfer assurer et si on l’avait accepté c’était le paradis . J’avais peur d’aller en enfer et je criais : Seigneur aide moi !! Et là, j’ai vu une main ma saisir alors que j’étais presqu'au fond de l’eau et elle m’a sortie de là. Je me suis réveillée. Le Seigneur m’avait secouru. Je vous assure c’était merveilleux, tellement que j’en pleure en racontant cela. A partir de ce moment, j’ai commencé à vivre pour le Seigneur ; je me réunissais avec d’autres chrétiens dans mon lycée et nous faisions l’œuvre du Seigneur ensemble. Vraiment le Seigneur m’a sorti de loin, il m’a montré ce que c’est l’amour, le véritable amour. J’ai pardonné à mon père pour tout ce qu’il m’avait fait subir. C’est vrai ce n’est pas facile, mais le Seigneur me maintien chaque jour. Et je le bénis car il me garde chaque jour et me permet de soupirer devant lui pour mon père malgré qu’il continue avec les mauvaises paroles. Je prie le Seigneur qu’il me lâche pas et que je cours jusqu’à la fin. C’est vraiment une grâce d’appartenir à Jésus !! CTN